EN CIRCONSCRIPTION
Visite au collège Florette MORAND à Morne-À-L’eau
Le mercredi 19 janvier, j’ai été très honoré d’avoir été invité par le collège Florette MORAND de Morne-À-L’eau pour un partage d’expérience. Je salue particulièrement la section sciences politiques de cet établissement avec qui j’ai pu échanger par le biais d’une session « questions-réponses ». Ce fut un moment extrêmement enrichissant.
Nous avons une belle jeunesse, intelligente, volontaire et qui s’intéresse à la chose politique.
À nous tous de toujours maintenir l’importance de la gestion de la cité tout en suscitant des vocations.
Vous êtes la jeunesse guadeloupéenne et l’avenir de demain.
L’usine de Marie-Galante : de nouveau en service en Mars
Le mercredi 26 janvier, je me suis rendu à Marie-Galante pour constater l’état d’avancement des travaux de l’usine.
Pour rappel, un protocole d’engagement avait été signé le 15 mai 2021 entre l’État, les collectivités, la CCMG, les maires de Marie Galante, les syndicats de planteurs et de salariés, le collectif Moun Marie-Galante, la SRMG et moi. Lors de cette visite, l’État était représenté par son délégué interministériel à la transformation agricole des Outre-mer : M. Arnaud MARTRENCHAR. Celui-ci a pu constater de l’avancée notable des travaux de rénovation de l’usine et confirmer l’implication entière de l’État.
Le protocole signé prévoyait les participations de chacun des signataires pour garantir la rénovation de l’usine devant permettre que la canne de Marie-Galante soit broyée à Marie-Galante.
Notre visite avait pour finalité de vérifier avec les parties prenantes que les travaux en cours permettraient de mettre en œuvre la campagne sucrière 2022 dans les meilleures conditions possibles.
Nous nous réjouissons de constater qu’après une campagne 2021 mouvementée, après des comités de suivi mensuels et la visite d’experts, les engagements tenus laissent augurer une campagne 2022 sous de meilleurs auspices qui débuterait le 17 mars selon l’usinier.
Nous restons attentifs à la poursuite des travaux dans le respect des engagements de chacun pour que le revenu des planteurs soit préservé et que Marie-Galante vive.
Assemblée Générale d’EKO ZABYM
Le dimanche 30 janvier a eu lieu l ‘assemblée générale célébrant les 10 ans d’Eko Zabym à l’espace DIHAL à Belle plaine.
Un moment fort dans la vie du mouvement puisque, 10 ans après sa création, l’heure est à la consolidation des fondations avec les militants historiques dont l’engagement a gardé l’éclat des premiers jours, mais l’heure est aussi au renouveau avec des hommes et des femmes apportant de nouvelles énergies et l’envie de porter leur contribution aux idées d’Eko Zabym.
Ainsi, le mouvement repart avec des bases plus solides, son instance dirigeante : le conseil politique, passe de 51 membres à plus de 100 membres. De nombreuses inscriptions ont été faites au sein des 16 commissions du mouvement qui seront animées par le nouveau secrétaire général d’EKO ZABYM : Yann CERANTON.
Le mouvement se dote également d’une nouvelle déléguée générale de grande expérience politique : Lize AZEDE
La première vice-présidente du mouvement est la jeune conseillère régionale Aurélie BITUFWILA-YERBE.
Parmi les témoignages de sympathie au mouvement, le vice-président du conseil départemental Louis GALANTINE est venu faire une déclaration forte pour les prochaines échéances.
De même, son binôme Marylène ADHEL ainsi que Cécile BOUCAUD, maire adjointe de la ville de Pointe-à-Pitre sont venues exprimer une adhésion franche et claire à EKO ZABYM et à son président Olivier SERVA. Des belles énergies qui augurent de beaux moments pour l’avenir.
A L’ASSEMBLÉE NATIONALE
Échange avec le Président de la République
Le 27 janvier, le Président de la République Emmanuel MACRON s’est entretenu en visioconférence avec les élus des départements et collectivités d’Outre-mer. Nous avons été conviés à cet entretien en présence d’Olivier VERAN, ministre des Solidarités et de la Santé et Sébastien LECORNU, ministre des Outre-mer.
Les discussions ont porté sur la gestion de la crise sanitaire provoquée par la Covid-19 dans ces territoires mais aussi sur les problématiques socio-économiques de notre territoire de Guadeloupe. En présentiel avec les élus guadeloupéens à la Préfecture de Basse-Terre, l’échange a duré deux heures et a été l’occasion de rappeler au Président de la République les enjeux sanitaires et sociaux.
Le Président de la République a répondu à certaines interrogations notamment sur la problématique de l’eau et a confirmé la mobilisation de l’Agence française de développement (AFD) s’agissant du volet financier.
Le fonds de solidarité pour prévenir la cessation d’activité des petites entreprises, micro-entrepreneurs, indépendants et professions libérales, particulièrement touchés par les conséquences économiques du Covid-19 est maintenu.
Concernant le retour des forces vives, un sujet auquel je suis particulièrement attentif, une stratégie sera construite territoire par territoire
Projet de loi renforçant les outils de gestion de la crise sanitaire et modifiant le code de la santé publique
Le 5 janvier, dans le cadre du projet de loi renforçant les outils de gestion de la crise sanitaire modifiant le code de la santé publique, j’ai défendu dans l’hémicycle, un amendement permettant de reporter l’application du passe vaccinal pour la Guadeloupe, et ce jusqu’à ce que la population soit autant vaccinée qu’en Hexagone. Ce texte a été discuté au moment où 77% de la population hexagonale est vaccinée.
Je demandais à ce que le principe d’égalité devant la loi s’applique et que ces dispositions rudes et lourdes de conséquences soient actées dans les mêmes conditions pour mes compatriotes.
En début, d’année 2022, la couverture vaccinale était de 33% en Guadeloupe, ce qui détonnait lourdement.
Laisser au préfet la liberté de décider seul du jour et de l’heure de l’entrée en vigueur du passe vaccinal en Guadeloupe n’était pas une garantie suffisante.
Retrouvez mon intervention ici.
Dans la continuité des travaux, j’ai défendu un amendement visant à permettre pour la Guadeloupe, la réintégration des soignants suspendus lorsque l’accès aux soins dans les hôpitaux mais également auprès des professionnels de santé libéraux car il n’est plus possible dans des conditions normales et expose à des pertes de chance de guérison notre population.
Retrouvez mon intervention ici.
J’ai aussi défendu, dans l’hémicycle, un amendement visant à maintenir au sein des motifs impérieux, la possibilité pour les professionnels de Guadeloupe, Martinique, Guyane, de la Réunion et de Mayotte, de se déplacer en justifiant d’un test négatif même s’ils ne sont pas vaccinés. C’est une mesure de bon sens en territoire archipélagique, insulaire et pour tous les bassins de vie qui se sont organisés économiquement loin de la métropole. C’est un soutien à nos TPE/PME qui doivent se saisir des dispositifs d’aide associés à l’état d’urgence sanitaire qui vient d’être décrété en Guadeloupe
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Retrouvez l’explication de mon vote CONTRE ce projet de loi ici.